Les Concubines de la directrice
- Ginette Nichols
- 1 sept. 2018
- 3 min de lecture

CE MOIS-CI: | Article 8 |
septembre 2018|
Redécouvrez vos
classiques La lecture est avant tout une découverte. Que ce soit un nouveau livre ou comme celui que je vous présente un classique qui dirons-nous est du genre libertin..
J’aimerais porter à votre choix une lecture des plus de savoureuse d’Alphonse Momas.

Vous l’aurez deviné facilement, ce roman en est un de la catégorie érotique.
Pour écrire ce roman, Momas utilisa le pseudonyme de Tap-Tap.
Est-il ici le précurseur de ce style d’histoires ? C’est ce que vous allez découvrir au fil de votre lecture.
Le saviez-vous ? Les Concubines de la directrice

Alphonse Momas, au début des années 1890, était fonctionnaire à la préfecture de la Seine. Comme la majorité des écrivains auteurs d’érotisme, il écrivait sous divers pseudonymes : Bébé, Caïn d'Abel, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un Journaliste du Siècle dernier, Zéphyr, Georges de Lesbos.
Alphonse Momas, né en 1846 et mort le 6 juin 1933 à Paris, est un écrivain français. Il fut le plus prolifique des écrivains pornographiques des années 1890. Dès 1915, il publia à son compte des brochures théosophiques. Momas a écrit près d’une centaine de romans érotiques et une dizaine de brochures théosophiques.
Pour écrire ce roman, Momas utilisa le pseudonyme de Tap-Tap. Est-il ici le précurseur de ce style d’histoires ? C’est ce que vous allez découvrir au fil de votre lecture.
Aujourd’hui encore, les auteurs de la littérature érotique utilisent un pseudonyme. La différence est qu’aujourd’hui, ce sont surtout ceux qui écrivent du hard sexe ou du SDSM. Pour les autres catégories de cette littérature, beaucoup publient, comme moi, sous leur véritable nom.
Là va débuter la plus jouissive romance que vous ayez lue. Car contrairement à ce que l’on croit, à savoir que nos ancêtres étaient tous des puritains ayant peur du mot « sexe », certains de leurs congénères n’avaient pas les mêmes retenues.
Dans ce récit, nous retrouvons bien sûr une directrice et des pensionnaires, comme il se doit. Là où le scénario change, c’est ce qui se passe dans cette institution pour jeunes filles de bonnes familles. Voyons un peu cela et n’oubliez pas que ce roman fut écrit en 1906.
Extrait- Les Concubines de la directrice

Alphonse Momas dit Tap Tap
Octobre, le mois des tristesses pour la prime jeunesse, le vilain mois où il faut réintégrer les institutions d’éducation, les vacances finies ! Que de pleurs répandus, que d’ennuis et que d’angoisses en pensant aux longs jours à écouler pendant l’internat. On y a passé, on a souffert, et on transmet le supplice à ses enfants. Cependant, reconnaissons-le, parmi ceux-ci, beaucoup prennent rapidement le parti de la chose, la minorité seule soupire et languit. Et, dans cette minorité, combien de natures douces et délicates, que broie la régularité sèche et dure de la vie scolaire ! L’institution de miss Sticker, à ce renouvellement d’année, voyait couler bien des larmes, mais ces larmes se tarissaient vite sous l’effroi des châtiments que s’attiraient les plus endolories. Les parents conduisaient les enfants à la sévère directrice, qui leur donnait quelques explications sur le progrès intellectuel et moral acquis par les élèves, et les quittaient pour ne les retrouver libres qu’aux seules vacances de fin d’année. Les rentrées s’effectuaient par classes, les plus jeunes, les premières, les grandes en dernier, à un jour d’intervalle par division. Et l’on introduisit, dans le salon de miss Sticker, madame de Glady, ramenant sa fille Reine.
Quelques-unes de Vous avez aimé lire ce livre coquin ?
ses œuvres
Voici quelques-unes des œuvres d’Alponse Momas que j’ai appréciées lire et aimées. J’espère qu’elles vous feront à vous aussi, de belles soirées d’hiver au coin du feu :






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