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Les Aventures de Sherlock Holmes

  • Ginette Nichols
  • 1 avr. 2018
  • 6 min de lecture

Vol partution |

Article 3 |

Avril 2018 |

Redécouvres vos

classiques


La lecture est avant tout une découverte. Que ce soit un nouveau livre ou comme celui que je vous présente une série de l’un des plus grands classiques policiers.



J’aimerais porter à votre choix pour ce mois-ci, une lecture remplie de suspicions d ‘un maître dans le genre : Monsieur Arthur Conan Doyle et

« Sherlock Holmes est considéré encore aujourd’hui comme l’un des plus grand détective que le domaine judiciaire ait connu. » Cette mention est digne de la première page des plus grands quotidiens hebdomadaires.


Sherlock Holmes est un homme à l’intelligence surdéveloppée. Il est un observateur qui ne manque rien. Il peut voir une poussière sur votre épaule et vous dire à quel endroit vous étiez lorsqu’elle s’est déposée sur vous.


Le saviez-vous?


Les Aventures de Sherlock Holmes

Saviez-vous que celui qui a eu le génie d’écrire ces histoires d’enquêtes sur différents meurtres n’est autre qu’un médecin ? Je suis sûre que tout comme moi, votre réponse est non. Allons voir qui était cet hommes.


Arthur Conan Doyle nait en 1859 en Écosse, dans une famille catholique d'origine normande immigrée du village d'Ouilly-sur-Ornet. En 1882, il s'associe avec son ancien camarade d'université, George Bud, dans un cabinet médical à Plymouth. Mais leur relation s'avère difficile et Conan Doyle finit par s'installer indépendamment. Arrivant à Portsmouth en juin de cette même année avec moins de 10 £ à son nom, il ouvre son cabinet médical au 1 Bush Villas à Elm Grove, Southsea. Au début, le cabinet n'a pas un grand succès et, en attendant les patients, il recommence à écrire des histoires.


Son premier travail d'importance est Une étude en rouge (Un Crime Étrange), qui paraît dans le Beeton's Christmas Annual en 1887. C'est la première apparition de Sherlock Holmes, personnage en partie inspiré par son ancien professeur d'université, Joseph Bell, possédant le noyau de déduction, d’inférence et d’observation dont il dota son personnage dans ses ingénieuses et intéressantes aventures de Sherlock Holmes… D'autres auteurs suggèrent des influences supplémentaires, comme le fameux personnage Auguste Dupin d'Edgar Allan Poe.

Extrait Les Aventures de Sherlock Holmes

De Arthur Conan Doyle

Le surlendemain de Noël, je passai dans la matinée chez mon ami Sherlock Holmes pour lui souhaiter la bonne année. Il était en veston d’intérieur, paresseusement étendu sur un sofa ; à portée de sa main une pipe et une pile de journaux qu’il avait dû lire et relire tant ils étaient froissés ; un peu plus loin, sur le dossier d’une chaise de paille, un vieux chapeau de feutre dur très râpé et bossué. Un microscope et une forme à chapeau, posés sur la chaise elle-même attestaient que le chapeau avait dû être placé là pour être examiné attentivement.


— Vous me semblez fort occupé, mon cher, dis-je à Holmes et je crains de vous déranger. — Non, certes, je suis ravi de pouvoir discuter avec un ami le résultat que je viens d’atteindre : une chose des plus banales du reste, ajouta-t-il, en montrant du doigt le chapeau râpé ; mais, à l’observation, il s’y mêle certaines particularités intéressantes et même instructives.

Quelques-unes de Vous avez aimé lire ce roman policier ?

ses œuvres Alors, voici quelques-unes de ces œuvres que j’ai

appréciées lire et aimées. J’espère qu’elles vous feront à vous aussi, passer de belles soirées d’hiver au coin du feu :

Extrait : Un certain soir d’été, quelques mois après mon mariage, j’étais assis au coin du feu et je fumais une dernière pipe en somnolant sur un roman : j’avais eu une dure journée de travail. Ma femme venait de remonter, et déjà les domestiques avaient verrouillé les portes du vestibule. Au moment où, me levant de mon fauteuil, je secouais les cendres de ma pipe, j’entendis sonner à la porte

Extrait :

Au printemps de l’année 1894, la population de Londres, et spécialement la haute société, fut jetée dans la consternation par le meurtre de l’honorable Ronald Adair, qui se produisit dans des conditions aussi extraordinaires qu’inexplicables. Le public connaît déjà toutes les circonstances du crime, telles quelles résultent des recherches de la police ; cependant,

Extrait : Ce fut en 1878 que je subis devant l’Université de Londres ma thèse de docteur en médecine. Après avoir complété mes études à Netley – pour me conformer aux prescriptions imposées aux médecins qui veulent faire leur carrière dans l’armée, – je fus définitivement attaché, en qualité d’aide-major, au 5e fusiliers de Northumberland. Ce corps était alors aux Indes, et, avant que j’aie pu le rejoindre, la seconde campagne contre l’Afghanistan était entamée.

Extrait:

Au printemps de l’année 1894, la population de Londres, et spécialement la haute société, fut jetée dans la consternation par le meurtre de l’honorable Ronald Adair, qui se produisit dans des conditions aussi extraordinaires qu’inexplicables. Le public connaît déjà toutes les circonstances du crime, telles quelles résultent des recherches de la police ; cependant, dans cette affaire, bien des détails furent omis.

Extrait:

« J’ai dans ma poche un manuscrit, commença le docteur. — Je l’ai aperçu quand vous êtes entré, dit Holmes. — Il est très vieux. — Du xviiie siècle — à moins qu’il ne soit faux. — Comment le savez-vous ? — Pendant que vous parliez, j’en ai entrevu cinq ou six centimètres. Il serait un piètre expert celui qui, après cela, ne pourrait préciser la date d’un document à une dizaine d’années près. Avez-vous lu ma petite monographie sur ce sujet ?… Je place le vôtre en 1730.

Extrait : Un matin, au moment où nous allions commencer à déjeuner : — Mon cher Watson, me dit Sherlock Holmes, j’ai peur d’être obligé de m’absenter. — Et où comptez-vous aller ? — Dans le Dartmoor, à King’s Pyland. Cette réponse ne me surprit pas ; ce qui m’étonnait bien davantage, c’était qu’Holmes ne se fût pas encore trouvé mêlé à cette affaire si étrange qui, d’un bout à l’autre de l’Angleterre, était devenue le sujet de toutes les conversations. Je l’avais bien vu pendant une journée entière arpenter le salon, le menton incliné sur la poitrine, les sourcils froncés, fumant pipe sur pipe du tabac le plus noir et le plus fort qu’il eût pu trouver et restant absolument sourd à tout ce que je pouvais lui dire​

Extrait : Sherlock Holmes alla prendre un flacon sur le coin de la cheminée, puis, tirant de son écrin une seringue Pravaz, de ses doigts effilés et nerveux il ajusta l’aiguille acérée au bout de l’instrument et releva sa manche gauche. Un instant ses yeux restèrent fixés avec une expression songeuse sur son avant-bras si musclé, son poignet si nerveux, l’un et l’autre remplis d’innombrables cicatrices occasionnées par toutes les piqûres qu’il se faisait. Enfin il se décida à enfoncer l’aiguille sous la peau et, après avoir pressé la tige de son instrument, il se laissa tomber dans un fauteuil de velours, en poussant un long soupir de soulagement.

Extrait :

L’année dernière, un jour d’automne, j’entrai chez mon ami Sherlock Holmes. Je le trouvai en conférence avec un gros clergyman, d’âge moyen et dont la face rubiconde et les cheveux roux ardent me frappèrent singulièrement. J’étais sur le point de me retirer en balbutiant une excuse, lorsque Sherlock Holmes m’attira brusquement dans le salon et fermant la porte derrière moi : — Vous ne pouviez arriver plus à point, cher docteur, me dit-il, d’un ton cordial. — Vraiment. Je vous croyais pourtant très occupé ? — Je le suis, en effet.

Voilà des années que ces événements se sont déroulés, et, pendant longtemps, il m’eût été impossible de les raconter. Aujourd’hui, l’héroïne n’a plus de comptes à rendre à la justice humaine, et je puis, sans inconvénient pour qui que ce soit, les publier en modifiant, bien entendu, le nom des personnes et la date exacte des faits, pour conserver l’incognito des acteurs. On nous verra, M. Sherlock Holmes et moi, sous un jour absolument inconnu. Nous venions de rentrer de promenade, tous les deux, vers six heures, un soir d’hiver, où il gelait à pierre fendre. Holmes alluma la lampe et son regard tomba sur une carte placée sur la table...

Bonne lecture et à bientôt!

Ginette Nichols

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